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Dans les coulisses de l’atelier

  • Photo du rédacteur: Gauthier Elodie
    Gauthier Elodie
  • il y a 7 jours
  • 2 min de lecture
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Quand on imagine un tarot, on pense aux cartes et à leurs dessins. Mais derrière chaque jeu se cache une autre aventure : celle des prototypes, des tests, des essais de papiers et des coffrets fabriqués à la main.


Ces dernières semaines, mon atelier s’est transformé en une véritable cale de navire, remplie d’outils, de papiers et de trésors en construction.


Les coffrets : un choix artisanal

Au départ, j’ai cherché un imprimeur. Mais aucun ne proposait un rendu qui me satisfaisait. Trop fragile, trop impersonnel, pas assez solide pour protéger les cartes. Puis à leur sens le projet était trop complexe.


Alors j’ai décidé de les fabriquer artisanalement, en cartonnage.

Et la vérité, c’est que j’adore ça. Découper le carton gris, assembler, renforcer les angles au kraft gommé, recouvrir d’un papier lisse… Chaque coffret prend du temps, demande de la patience, mais devient un objet unique.


C’est une contrainte transformée en plaisir : ce travail manuel fait partie de l’âme du projet. Chaque coffret est déjà un petit trésor en soi, conçu comme un écrin précieux.


Les cartes : une quête encore ouverte

Pour les cartes, le chemin est plus incertain.

Je n’ai pas encore trouvé l’imprimeur idéal.

J’ai testé du 300 g/m² (souple, agréable à mélanger mais un peu fragile) et du 350 g/m² (plus solide mais parfois trop rigide). J’ai comparé les finitions, les pelliculages, les formats. Et je me heurte toujours à la même exigence :

  • les cartes doivent être solides et agréables à manipuler,

  • mais aussi coloriables au crayon de couleur, ce qui exclut la plupart des traitements classiques.

J’en suis même venue à envisager de les fabriquer moi-même. C’est un travail colossal, mais je n’écarte aucune option si c’est la seule manière de respecter l’esprit du projet.


Entre chiffres et magie

Mon carnet de bord est rempli de notes techniques : combien de cartes par feuille, combien de ramettes à prévoir, quel grammage de carton tient le mieux pour les coffrets, quelle lame utiliser sur ma Cricut,…


Ces calculs se mélangent aux dessins, aux croquis et aux petites phrases motivantes. Comme si deux mondes cohabitaient dans l’atelier : celui des chiffres et celui de la magie.


L’ambiance de l’atelier

Au milieu des règles métalliques et des cutters, il y a toujours une bougie allumée, un parfum d’encens, pour rappeler que derrière la technique, il y a l’intention.

Et entre deux prototypes ratés, il y a des éclats de joie : la satisfaction de voir un coffret aboutit, une carte bien découpée, un pas de plus vers le trésor.


Ce que je retiens de ces derniers jours dans mon atelier

C'est derniers jours m'ont appris et surtout conforté dans l'idée que la création, ce n’est pas seulement l’élan ou l’inspiration. C’est aussi la patience des essais, la passion du geste, et la persévérance devant les tempêtes.


Aujourd’hui, je sais une chose :
  • les coffrets seront fabriqués par moi, artisanalement,

  • les cartes sont encore une quête en cours.

Mais pas de doute : chaque étape, chaque tentative, chaque raté me rapproche un peu plus du tarot tel que je le rêve : un trésor beau, solide, coloriable et vivant.

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