Les cartes à colorier : un trésor à inventer

Quand j’ai dessiné les premières cartes du Trésor du Capitaine, je les ai pensées pour mon fils, Hélios. Et très vite, l’idée s’est imposée : ces cartes devaient pouvoir être coloriées.

Pourquoi ? Parce que le coloriage fait partie de ces rares choses qui réussissent à l’apaiser. Un crayon entre les doigts, et tout se transforme. Le tumulte se calme, le souffle se régule, et les couleurs deviennent un chemin pour sortir ce qui bouillonne à l’intérieur.

Alors j’ai voulu que ce tarot soit aussi ça : un espace où l’on se pose, où l’on respire, où l’on crée.

Colorier, c’est voyager autrement

Ici, tu n’es pas seulement spectateur·rice des cartes : tu en deviens l’équipage. Tu choisis les couleurs, tu traces ton cap, tu imprimes ta lumière sur chaque arcane. Le coloriage devient une aventure intérieure, un rituel qui ancre et qui relie.

Les enfants y trouvent une bulle de calme et de concentration. Les adultes redécouvrent ce geste simple, presque méditatif, qui fait du bien au cœur et à la tête.

Le papier du capitaine

Pour que cette traversée soit possible, il fallait un papier digne de ce nom. Ni trop fin, ni trop rugueux : assez épais pour résister aux tempêtes de feutres, assez lisse pour accueillir les crayons. Chaque carte devient alors une petite île, solide et prête à être habitée par tes couleurs.

Un tarot qui change avec toi

Tu peux colorier toutes les cartes d’un seul souffle, comme un grand lever de voile. Ou bien attendre, et te laisser surprendre : une carte tirée, une carte coloriée, un nouveau chapitre écrit dans ton voyage.

Ton tarot ne sera jamais figé. Il grandira avec toi, à ton rythme. Et à la fin, aucun jeu ne ressemblera au tien.

C’est ça, le cœur du Trésor du Capitaine. Un tarot pour guider, oui. Mais aussi un tarot à vivre, colorier, apprivoiser. Un compagnon qui garde la trace de tes pas et les nuances de ton histoire.